On était presque au complet pour le concert du Grand Parc du 12 mai 2019. Sophie nous a dirigé avec son grand sourire qui fait tant pour nous encourager.
Comme il faisait très beau, nous avons pu profiter quelques instants, avant le concert, du patio qui se trouve au milieu de l’ensemble des bâtiments paroissiaux. Ana et Hélène ont pris un bain de soleil, Emmanuelle a suggéré qu’on remplisse d’eau le petit bassin qui était prévu pour cela à l’origine, pendant qu’Odile faisait la conversation avec Ferdinand, le curé de la paroisse.
Nous avons démarré le concert par une procession-déambulation vers le fond de l’église avec mise en voix, somme toute assez originale. On s’est ensuite assis dans les bancs du fond pour entendre les débuts de l’orchestre. Il y avait du monde.
Nous sommes remontés vers le chœur en chantant « Heilig », pupitres mélangés et sans partitions, notre cheffe ayant exigé qu’on apprenne le texte par cœur. Ça a très bien marché, dans les deux sens du mot. Ensuite on a chanté « Mignonne », puis vint « Swing Low », en nous balançant. Après on est repartis s’asseoir sur les bancs du bas-côté pendant que l‘orchestre reprenait. Notre jeune trompettiste, dix ans au compteur semble-t-il, nous a fait un remarquable solo de trompette : elle est vraiment douée cette fille !
Un peu plus tard on a repris avec l’orchestre pour le « Cantique de Jean Racine », c’est très bien passé !; enfin le Rutter « All Bells in Paradise », lui aussi assez réussi d’après ce qu’on m’a dit ensuite : on a entendu les voix d’hommes, même dans le final où nos compagnes se sont déchainées, impressionnantes, et on n’a pas entendu de « marvellousse » conformément aux consignes formelles répétées juste avant la représentation.
Il y a eu des applaudissements, un bon discours de notre présidente pour annoncer les différentes initiatives prises pour recruter pour Accordage, une quête dont le résultat a fait plaisir à Jean-Pierre, des rappels convenus avec le « Bain de Cléopâtre » et le « Pudding à l’arsenic », lesquels rappels aussi ont été appréciés du public avec lequel je me suis entretenu ensuite.
Pour finir, l’orchestre nous a offert le beau « Bella ciao », connu presque pour tout le monde, un chant de révolte italien qui célèbre l’engagement dans le combat mené par les partisans, résistants pendant la Seconde Guerre mondiale opposés aux troupes allemandes alliées de la République sociale italienne fasciste. Les paroles ont été écrites fin 1944 sur la musique d'une chanson populaire que chantaient au début du XXe siècle les mondine, ces saisonnières qui désherbaient les rizières de la plaine du Pô et repiquaient le riz, pour dénoncer leurs conditions de travail. Ce chant est devenu un hymne à la résistance dans le monde entier (voici une explication complète au Wikipédia).
On a terminé par un jus sympathique pris avec le public, sous le porche de l’église qui était encore bien ensoleillé en cette fin d’après-midi de mai.
À bientôt !
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