Peer Gynt, de Grieg



PEER GYNT musique d’Edvard GRIEG

Pièce de théâtre d’Henrik IBSEN


Encore un qui n’a sans doute jamais connu les affres du gars qui veut faire de la musique sans être doué et qui s’affole lorsqu’il rencontre un triolet de noires, une série de croches ou alors mieux encore des doubles croches. C’est comme ça ! 

Edvard Hagerup GRIEG



1843 – 15 juin naissance dans une famille de musicien à Bergen, Norvège
1848  -- 5 ans, initiation au piano par sa mère
1842  -- 9 ans, il commence à composer
1863 -- 15 ans, il part au conservatoire de Leipzig rencontrer des maîtres
1861 – 18 ans, il compose « quatre pièces (op.1) » pour piano
Malgré cet entourage le conservatoire ne lui laisse pas de bons souvenirs car il trouve l’enseignement     dépourvu d’intérêt !!!! Il le quitte avec de sérieuses bases d’instrumentiste et de compositeur
1863 – 20 ans, il part pour Copenhague où il reste 3 ans, rencontre entre autres Nordraak qui lui fait découvrir la richesse de la musique norvégienne, compose les « six tableaux poétiques »  
1867 – 23 ans, se marie avec sa cousine qui sera son inspiratrice et interprète. Retour à Oslo où il fonde l’académie norvégienne de Norvège.
1868 – 25 ans, naissance de sa fille
1869 –  26 ans, décès de sa fille. Ensuite ils mènent une vie d’artiste voyageant beaucoup et rencontrant de nombreux compositeurs (Litz, Wagner, Tchaïkovski, Brahms….)
1870 – 27 ans, début d’une collaboration féconde avec Bjornson qui lui écrivit plusieurs livrets et collabore également avec Ibsen.
1876 – 33 ans,  compose la musique de la pièce de théâtre Peer Gynt de Ibsen
1876 – 1855 période de crise, se penche alors sur le folklore
1889 à 1890, 1894, 1903 Paris, puis tournées triomphales en Angleterre, Italie, Pays-Bas, Hongrie, Pologne et Allemagne
1907 – 64 ans, meurt à Bergen - Norvège des suites d’une tuberculose pulmonaire

Génie mélodique, qualité d’écriture pianistique, audace des harmonies qui parfois annoncent Debussy, inspiration nationale font de Grieg une sorte de Frédéric Chopin. Ses œuvres pour piano représentent plus du tiers de ses compositions.

Peer Gynt de Hentik Ibsen

Au programme de l'orchestre
Drame poétique et philosophique, devenu pièce de théâtre,  écrit en vers en 1866 en Italie et paru en 1867

Peer Gynt est un jeune fanfaron de 20 ans qui fuit la vérité. Promis à Solveig jeune fille vertueuse (elles le sont toujours) il enlève une jeune épouse séduisante( moche cela ne pourrait se faire) la viole et l’abandonne.
En fuite de son village il séduit (encore) la fille du roi des montagnes Drove qui l’entraîne dans le monde des Trolls et pour l’épouser et avoir plein d’honneurs renonce à sa condition d’homme. Puis il a peur pour sa vie et fuit. Il rencontre fugitivement Solveig désespérée, rentre chez sa mère moribonde dont il transforme le trépas en chevauchée fantastique au seuil du paradis et il confie l’âme maternelle à Saint Pierre (brave fils !!) et quitte la Norvège.
Acte IV - 20 ans après il se retrouve en Afrique où il fait fortune et veut passer pour un être gardien de l’éthique et de la morale puis projette de rentrer chez lui. Son associé le vole et le revoilà devenu pauvre. Après plusieurs péripéties, notamment une vie avec les singes, une attaque de Trolls, il finit par séduire la belle (elle aussi) Anita qui lui vole le peu qui lui restait et il échoue dans un asile égyptien où il devient l’empereur des fous.
Au dernier acte il rentre chez lui sur un vaisseau. Histoire toujours fantastique il doit rendre son âme au fondateur des boutons pour la rendre au maître de toute chose. Mais Peer est un bouton raté et son bateau fait naufrage.
Il revient sur terre pauvre et vieux et (un miracle je vous dis) il retrouve Solveig fanée (quand même) et qui l’a attendu (c’est un miracle) et le console à ses derniers moments (ah la brave fille !!) C’est dans ses bras symbole d’amour rédempteur que tel un bébé il meurt pendant qu’elle lui murmure tendrement (des comme elle on n’en fait plus) « ton voyage est fini, Peer, tu as enfin compris le sens de la vie, c’est ici chez toi et non pas dans la vaine poursuite de tes rêves fous à travers le monde que réside le vrai bonheur » (un peu longue la tirade mais trop belle)
Il y a eu  13 adaptations au cinéma et à la télévision

Nous jouons la suite n°1 op. 46 écrite en 1888


MORNING MOOD

LA MORT D’ASE

LA DANSE D’ANITRA

DANS L’ANTRE DU ROI DE LA MONTAGNE

La prochaine fois je parlerai, mais je ferai plus court c’est promis, de Puccini et du Requiem.
JP

Sources : Wikipedia – Un moment pour lire.blogspot.fr – Pianobleu.com

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